AFD : mauvais signal pour les marchés

Publié le 27 avril 2010 Lecture : 1 minute.

Le successeur de Jean-Michel Severino, dont le mandat s’achevait le 25 avril, à la tête de l’Agence française de développement (AFD) n’est toujours pas connu. L’intérim est assuré par le directeur général adjoint, Jean-Michel Debrat, lui-même candidat. « Il ne faudrait pas que ça dure trop longtemps. Nous sommes sur les marchés financiers pour lever des fonds, et ce vide de gouvernance est un mauvais signal », explique un cadre de l’institution. Curieusement, le président français, Nicolas Sarkozy – qui semble attacher beaucoup d’importance à cette nomination –, hésite. Philippe de Fontaine Vive, vice-président de la Banque européenne d’investissement (BEI), Ambroise Fayolle, administrateur à la Banque mondiale et au FMI, et, dans une moindre mesure, Dov Zerah, l’ancien DG de Dagris, font figure de favoris, mais un candidat surprise peut encore rafler la mise. Ou une candidate ? Stéphane Pallez, directrice financière déléguée du groupe France Télécom-Orange, a été reçue, le 6 avril, par Alain Joyandet, le secrétaire d’État à la Coopération.

Retrouver l’interview de Jean-Michel Severino dans le numéro 2572-2573 de Jeune Afrique en kiosques du 25 avril au 8 mai 2010.

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