Solidarité gouvernementale, dites-vous ?

Chakib Khelil (à g.) avec Abdullah Ibn Hamad al-Attiyah, son alter-ego qatari, le 19 avril. © Reuters

Chakib Khelil (à g.) avec Abdullah Ibn Hamad al-Attiyah, son alter-ego qatari, le 19 avril. © Reuters

Publié le 29 avril 2010 Lecture : 1 minute.

Depuis la mise en examen, le 13 janvier, de Mohamed Meziane, PDG de Sonatrach, Chakib Khelil, ministre de l’Énergie et des Mines, accumule les déboires. Nul n’aurait donc parié sur le succès de la 16e Conférence internationale sur le gaz naturel liquéfié (GNL 16), du 18 au 20 avril, à Oran. Au scandale financier qui secoue le groupe pétrolier public et aux retards dans la livraison des infrastructures destinées à accueillir l’événement s’est en effet greffée la crise du transport aérien consécutive à l’explosion volcanique en Islande. Pourtant, le GNL 16 s’est bel et bien tenu – avec un jour de retard et 2 800 participants au lieu des 4 000 attendus. Mieux, il a été un franc succès, dont Khelil peut se targuer d’être l’unique artisan. Aucun membre du gouvernement n’a en effet jugé bon de lui manifester une quelconque solidarité. Ni même de se rendre à Oran.

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