Happy end à Hyderabad
Le mariage entre deux stars du sport, une indienne et un pakistanais, a provoqué une polémique entre les deux pays.
Star indienne du tennis, Sania Mirza, 23 ans et 97e joueuse mondiale, a épousé, le 12 avril à Hyderabad, Shoaib Malik, 28 ans, l’ancien capitaine de l’équipe pakistanaise de cricket, suscitant une certaine émotion, pour dire le moins, de part et d’autre de la frontière. Les unions entre ressortissants des deux pays, dont les relations sont depuis toujours exécrables, ne sont en effet pas monnaie courante…
Le mariage de Sania et de Shoaib a d’ailleurs bien failli ne jamais avoir lieu. Dès son annonce, il y a deux mois, la droite fondamentaliste hindoue est descendue dans la rue. Des portraits de la jeune femme ont été brûlés, tandis que Bal Thackeray, l’influent chef hindouiste, l’appelait à « reconsidérer » sa décision.
Deux semaines avant la cérémonie, on a, comme par hasard, découvert que le fiancé avait déjà été marié, il y a quelques années, avec une autre Indienne originaire de la même ville que Sania. Monomanie ? Lorsque la première Mme Malik s’est manifestée, le cricket player a d’abord nié en bloc, avant de passer piteusement aux aveux. Oui, il avait fait la connaissance de la dame sur un site internet de rencontres. Oui, il l’avait épousée par téléphone (est-ce vraiment possible ?). Mais non, la belle ne l’était pas autant qu’elle le prétendait.
L’impulsif Shoaib a été contraint de divorcer avant d’épouser Sania, mais cet épilogue quasi bollywoodien fait le bonheur de la rue pakistanaise, où l’on se salue ces jours-ci d’une formule sans doute pas du meilleur goût : « L’Inde est baisée ! »
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