Opéra d’Alger : premier acte
Un protocole d’accord pour le financement et la réalisation du futur Opéra d’Alger a été signé le 14 avril entre l’Algérie et la Chine, qui doit prendre en charge sa construction.
Cadeau de la Chine à l’Algérie à l’occasion de la visite d’Abdelaziz Bouteflika à Pékin, en novembre 2006, le futur péra d’Alger coûtera 30 millions de dollars. Implanté à Ouled Fayet, dans la banlieue ouest de la capitale, le bâtiment sera érigé sur une superficie de 4 hectares et « son architecture alliera modernité et authenticité maghrébine », a précisé Khalida Toumi, ministre de la Culture, lors de la signature, le 14 avril à Alger, du protocole d’accord pour le financement et la réalisation de la future enceinte dédiée aux arts lyriques.
Conçu par un cabinet d’architectes algériens, l’Opéra devrait pouvoir accueillir jusqu’à 2 000 mélomanes. Confiés à une entreprise chinoise, les travaux devraient être lancés au cours du second semestre 2010. Ils seront supervisés par l’Agence nationale des projets culturels (ANPC), dirigée par Zouaoui Benhamadi, ancien journaliste et ex-directeur général de la Radio algérienne. L’Opéra d’Alger sera la deuxième grande structure culturelle qu’accueille Ouled Fayet après le projet de Grande Bibliothèque dédiée à la littérature latino-américaine, que pilote le même Zouaoui Benhamadi.
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