Nucléaire : les Africains à Washington

Publié le 20 avril 2010 Lecture : 1 minute.

Sur les cinq chefs d’État africains conviés au Sommet sur la sécurité nucléaire, seuls deux se sont finalement rendus à Washington : le Nigérian Goodluck Jonathan et le Sud-Africain Jacob Zuma. Convalescent, l’Égyptien Hosni Moubarak a dépêché Aboul Gheit, son chef de la diplomatie. Le roi du Maroc, Mohammed VI, dont les apparitions à ces grands forums deviennent rares, s’est fait représenter par Abbas El Fassi, son Premier ministre. Quant à l’Algérien Abdelaziz Bouteflika, il a délégué Mourad Medelci, son ministre des Affaires étrangères.

Le 13 avril, dernier jour du sommet, les deux présidents et les trois chefs de délégation étaient les invités de Joe Biden, le vice-président américain, pour un déjeuner en leur honneur. Seul à avoir eu un long entretien en aparté avec Barack Obama, Jacob Zuma a eu droit à un traitement royal, avec résidence à Blair House et hommage appuyé du président américain devant la presse. « L’Afrique du Sud a un leadership moral dans le domaine du nucléaire, car elle a renoncé à l’intégralité de son programme militaire dans les années 1990 », s’est exclamé ce dernier.

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Mais les deux hommes ont aussi parlé… football ! Le Sud-Africain a tenté d’arracher au Prix Nobel de la paix la promesse d’assister au Mondial en juin et juillet prochains. Réponse d’Obama : « C’est envisageable si l’équipe américaine atteint les quarts de finale, probable si elle se qualifie pour la demi-finale, et certain si elle parvient en finale. »

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