Bio-Tchané et le « point de non-retour »
![Le président de la Banque ouest-africaine de développement. © Vincent Fournier / J.A.](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2010/04/22/021042010171552000000Bio-Tchane.jpg)
Le président de la Banque ouest-africaine de développement. © Vincent Fournier / J.A.
Lancer une grande initiative régionale dans l’énergie avec un financement public-privé de 2 000 milliards de F CFA (un peu plus de 3 milliards d’euros) ; doubler le capital de l’institution et mettre celle-ci en conformité avec les standards internationaux ; mettre en place une assurance récolte pour les paysans et prévoir des financements additionnels en cas de catastrophe naturelle… Tels sont les projets prioritaires d’Abdoulaye Bio-Tchané, le président de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), en 2010. Objectif affiché : « Arriver à un point de non-retour sur ces projets d’ici à la fin de l’année. » S’agit-il pour lui d’accélérer le mouvement au sein de la BOAD avant de lancer d’autres programmes ? Ou de mettre au plus vite l’institution sur de bons rails avant de déclarer sa candidature à l’élection présidentielle béninoise de 2011 ? Au petit jeu des pronostics, la seconde hypothèse l’emporte à Cotonou.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Bénin-Niger : dans les coulisses de la médiation de la dernière chance
- Au Togo, le business des « démarcheurs », ces arnaqueurs qui monnaient la justice
- Qui entoure Mele Kyari, président de la NNPC, l’État dans l’État au Nigeria ?
- Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo, sur les terres de Simone à Bonoua
- Alafé Wakili : « Aucun pays n’est à l’abri d’un coup d’État »