Sommet Afrique – France : ceux qui n’y seront pas
La France a lancé cinquante et une invitations de chefs d’État pour le sommet de Nice, à la fin du mois de mai. Entre les exclus et ceux qui ont décliné l’offre, le point sur les personnalités attendues.
![Nicolas Sarkozy, Denis Sassou Nguesso, François Bozizé et Idriss Déby à l’Élysée, fin 2009. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2010/04/21/021042010172146000000sarkcongo.jpg)
Nicolas Sarkozy, Denis Sassou Nguesso, François Bozizé et Idriss Déby à l’Élysée, fin 2009. © AFP
À un mois et demi du sommet Afrique-France (Nice, 31 mai-1er juin), les préparatifs vont bon train. Paris a transmis une invitation à cinquante et un pays. Le Niger et Madagascar n’en seront pas, sauf s’ils se décident d’ici là à mettre en place une transition consensuelle et l’ébauche d’un calendrier électoral « crédible ». Les autorités françaises estimant que la Guinée a satisfait à cette exigence, Sékouba Konaté a été invité. Pour l’heure, une vingtaine de chefs d’État ont annoncé leur venue. Quatre ont, en revanche, décliné l’invitation – Laurent Gbagbo (Côte d’Ivoire), Mwai Kibaki (Kenya), Ian Khama (Botswana) et Pedro Pires (Cap-Vert) –, mais enverront des représentants. Persona non grata en Europe, les présidents soudanais (Omar el-Béchir) et zimbabwéen (Robert Mugabe) ont été priés d’envoyer un représentant.
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