Connexions nippones dans l’environnement

Les Japonais sont en passe de devenir des partenaires indispensables pour le Maroc dans le domaine de l’environnement.

En 2010, le Japon a accordé un prêt de 119 millions d’euros pour améliorer l’accès à l’eau. © Vinccent Fournier pour J.A.

En 2010, le Japon a accordé un prêt de 119 millions d’euros pour améliorer l’accès à l’eau. © Vinccent Fournier pour J.A.

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Publié le 22 avril 2010 Lecture : 2 minutes.

 © Plateau de l’Atlas marocain
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Maroc : la démarche verte

Sommaire

Le lancement du plan solaire marocain a été l’occasion de mettre en lumière la dynamique mais méconnue coopération entre le Maroc et le Japon, pays leader dans le domaine des technologies vertes. Moins visible que les Européens et que les Américains, les Japonais pourraient bien devenir des partenaires incontournables du Maroc dans sa stratégie environnementale. D’autant que les Nippons mènent toujours des projets qui associent souci de l’environnement et développement social.

En janvier, Tokyo annonçait l’octroi d’un don de 7,4 millions de dollars à l’Office national de l’électricité (ONE) pour financer l’installation d’une unité de production électrique à Assa-Zag, à partir de cellules photovoltaïques d’une puissance de 1 mégawatt. Ce fonds va permettre de financer l’acquisition des matériaux et équipements pour la construction de la centrale, leur transport jusqu’au Maroc, ainsi que la formation des techniciens marocains à l’utilisation de ces équipements.

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Transfert d’expertise

En décembre 2009, l’état-major du ministère de l’Énergie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement était d’ailleurs à Tokyo pour assister au Forum économique Japon-pays arabes, en marge duquel des rencontres ont été organisées avec des membres du gouvernement japonais et de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica, dont une représentation est installée à Rabat), ainsi qu’avec des responsables de grands groupes comme Mitsubishi, Mitsui ou Sogitsu, qui ont manifesté leur intérêt pour des projets dans le secteur de l’eau et de l’énergie.

Les autorités nippones se sont dites prêtes à opérer un transfert d’expertise dans tous les projets menés au Maroc et à soutenir l’émergence d’un pôle recherche-développement dans ce domaine. La Jica a par ailleurs annoncé qu’elle allait envoyer des cadres japonais au Maroc et recevoir des cadres marocains au Japon pour des stages de formation spécialisés dans les questions environnementales.

L’agence a déjà d’importants projets à son actif : elle a participé à l’électrification d’une centaine de villages dans le royaume et à l’élaboration d’une étude pour le programme national de gestion des déchets solides. Ce document constitue encore aujourd’hui une référence pour toutes les études menées dans le secteur. Enfin, en mars dernier, le nouvel ambassadeur du Japon à Rabat, Toshinori Yanagiya, a annoncé l’octroi d’un prêt de 15 milliards de yens (119 millions d’euros) pour financer des stations de traitement d’eau et améliorer l’accès à l’eau potable.

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