Sous la pression des businessmen

Publié le 16 avril 2010 Lecture : 1 minute.

C’est un événement inédit : une dizaine de ministres chargés de l’Économie, de l’Investissement, de l’Industrie et du Commerce dans les cinq pays de l’Union du Maghreb arabe (UMA) devraient rencontrer, les 10 et 11 mai, à Tunis, près d’un millier d’hommes d’affaires maghrébins pour s’expliquer sur la panne de l’institution.

Organisé conjointement par l’Union maghrébine des employeurs (UME), qui regroupe depuis 2007 les patronats des cinq pays membres (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie) et l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), le forum promet d’être animé.

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Hédi Djilani, président de l’Utica, a indiqué que, contrairement à ce qui s’est passé lors du premier forum, l’an dernier, à Alger, des ministres des pays maghrébins avaient été invités afin de « maintenir la pression sur les gouvernements » pour qu’ils accélèrent la mise en place d’un marché commun maghrébin. Et qu’ils traduisent leurs discours panmaghrébins dans les faits.

Le secrétaire général de l’UMA, Habib Ben Yahia, et les présidents des patronats des cinq pays seront de la partie. Mais les ministres viendront-ils ? Placé sous le haut patronage du président Zine el-Abidine Ben Ali, le forum devrait être ouvert par le Premier ministre tunisien, Mohamed Ghannouchi. Nul doute que ses collègues tunisiens seront aussi présents. Mais quid des ministres maghrébins ? À ce jour, seul figure dans le programme officiel le nom de Salaheddine Mezouar, ministre marocain de l’Économie et des Finances. Un vice-gouverneur de la Banque centrale de Libye est aussi annoncé. Mais tous les regards restent braqués sur l’Algérie, qui, jusque-là, a toujours rechigné à ouvrir son marché.

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