Ce qui attend le prochain DGSN

Publié le 13 avril 2010 Lecture : 1 minute.

Qu’il s’agisse d’Abdelaziz Affani ou d’une autre personnalité, le successeur d’Ali Tounsi aura du pain sur la planche. Si le travail titanesque accompli par le défunt (voir J.A. no 2565) en termes de modernisation de la police est quasi achevé, les défis qui attendent son successeur sont nombreux et complexes. En première ligne dans la lutte antiterroriste, il devra faire face à une nette recrudescence de la violence islamiste en Kabylie et dans le Grand Sud. Le premier trimestre de l’année en cours a vu se multiplier les attaques à l’explosif contre les convois militaires. Les pertes parmi les forces de sécurité (une trentaine de morts, parmi lesquels le commandant du secteur militaire de Béjaïa) atteignent des niveaux records depuis l’arrivée d’Abdelaziz Bouteflika au pouvoir.

La police doit aussi faire face à une inquiétante montée de la petite délinquance et de la criminalité organisée : kidnappings avec demandes de rançon, braquages de véhicules de transport de fonds, trafic de drogue (74 tonnes saisies en 2009). Pourtant, le plus grand défi qui attend le prochain DGSN est l’introduction des cartes d’identité et des passeports biométriques. Conséquence de la réforme de l’État chère au président Bouteflika, l’opération de numérisation de l’état civil a été entamée le 4 avril. Elle suppose une importante mise à niveau de la police, sa dotation en équipements spécifiques et une réorientation de ses techniques de travail. Bref, c’est une véritable révolution que devra mener le prochain patron de ce corps qui compte quelque 200 000 membres.

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