Le business du piratage

Publié le 15 avril 2010 Lecture : 1 minute.

Au marché de Derb Ghallef, à Casablanca, tout le matériel du parfait pirate est à la portée de la plupart des bourses casaouies. Les codes de décryptage se monnayent, eux, jusqu’à 500 DH (44 euros). Les pirates sont d’une créativité déconcertante, et « 9 téléspectateurs sur 10 ont un bouquet piraté », assure un journaliste marocain, qui estime que la proportion est la même en Algérie. Partout, la Dreambox, démodulateur satellite, a la cote. Les forums de discussions sur internet apportent toujours une réponse aux téléspectateurs en quête de gratuité. Et, surtout, un nouveau créneau est apparu, le sharing, le partage sur internet de l’accès aux chaînes de télévision payantes : contre une cotisation mensuelle, on regarde les chaînes que l’on a commandées. 

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