De si chères élections
Outre les passeports numérisés, l’enrôlement numérique et sécurisé des électeurs, désormais considéré en Afrique comme un critère de transparence d’un scrutin, est un autre filon lucratif du business de l’identification. Et la série d’élections prévues sur le continent cette année peut offrir des perspectives de bonnes affaires aux groupes spécialisés en la matière. Le français Sagem (filiale du groupe Safran) et le belge Zetes semblent les mieux implantés dans ce domaine en Afrique francophone. Le premier a décroché le contrat de 48 milliards de F CFA des opérations de recensement de la présidentielle ivoirienne, considérée comme la plus chère au monde (200 milliards de F CFA). Le second est présent au Togo et en RD Congo, où il a effectué le recensement de 26 millions d’électeurs pour quelque 43 millions de dollars. Un montant financé par les Nations unies. Cartes nationales d’identité, permis de conduire, cartes de santé sont désormais électroniques dans de nombreux pays africains (Algérie, Maroc, Gabon…) pour lutter contre les fraudes. Mais très peu de chiffres publics sont disponibles sur les contrats remportés par les sociétés internationales.
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