Mines : un filon sous-exploité

Publié le 14 avril 2010 Lecture : 1 minute.

Côte d’Ivoire : du bon usage des matières premières
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Côte d’Ivoire : du bon usage des matières premières

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Alors que le pays regorge de ressources naturelles, l’industrie minière reste embryonnaire, contribuant à moins de 1 % du PIB. La branche la plus développée est celle du manganèse. En 2009, la Compagnie minière du littoral (CML) – consortium sino-ivoirien entre la société minière d’État, la Sodemi (51 %), la China National Geological & Mining Corporation (CGM, 39 %) et des privés (10 %) – a produit 300 000 tonnes de manganèse à Lauzoa (Sud), devançant la production de la filiale ivoirienne de l’indien Taurian (200 000 t). La CML vise une production de 500 000 t en 2011.

Sur la dizaine de gisements d’or répertoriés, seules deux mines sont en exploitation, et ont produit 6,94 t en 2009 : celle de la Société des mines d’Ity (SMI), dans la région de Zouan-Hounien (Ouest), et celle d’Equigold Mine-CI, à Bonikro (Centre). La mine de Tongon (Nord), détenue par le sud-africain RandGold Ressources, entrera dans sa phase de production industrielle en septembre 2010, avec une production estimée à 90 t d’or sur dix ans. Quatre autres gisements sont exploités artisanalement par des organisations coopératives à Issia, Angovia, Angbaoua et Kokumbo (Centre).

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L’État ivoirien s’apprête à lancer un ambitieux plan décennal 2010-2020, dont l’objectif sera de produire industriellement 700 000 t de manganèse par an, 60 000 t de nickel, 21 t d’or, 1 million de carats de diamants, 24 millions de t de fer, 4 200 t de cobalt et 40 t de tantalite.

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