ONA et SNI ne font plus qu’un

Mouatassim Belghazi, président du groupe financier ONA. © Alexandre Dupeyron pour J.A.

Mouatassim Belghazi, président du groupe financier ONA. © Alexandre Dupeyron pour J.A.

ProfilAuteur_MichaelPauron

Publié le 2 avril 2010 Lecture : 1 minute.

« Les deux groupes marocains ont répondu à l’attente du marché », s’enthousiasme Mohamed Lemridi, directeur général adjoint d’Artbourse­, ravi que l’annonce ait fait bondir la place de Casablanca le 26 mars (+ 1,11 %) : la Société nationale d’investissement (SNI : 3,38 milliards de dirhams marocains de chiffre d’affaires, soit 302 millions d’euros) et le groupe financier ONA (36,6 milliards de dirhams, soit 3,28 milliards d’euros) ont décidé de fusionner, la veille, lors de leur conseil d’administration.

« La réflexion était en gestation depuis plusieurs années, confie Mouatassim Belghazi, le PDG d’ONA, à Jeune Afrique. Aujourd’hui, les conditions sont réunies pour procéder à la fusion et permettre l’optimisation de l’ensemble ONA-SNI. » L’opération aboutira à la création d’un holding unique non coté. « L’objectif est d’être l’actionnaire actif d’entreprises cotées ou non, et potentiellement créateur de valeurs, une notion nouvelle au Maroc. »

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Les différentes entités du groupe seront progressivement introduites sur le marché : Cosumar (sucre), Lesieur (huiles), et l’ensemble Centrale laitière (produits laitiers)/Bimo (biscuits)/Sotherma (eaux minérales) dans un premier temps. « L’idée à terme est de faire émerger des champions nationaux dans leur domaine d’activité », plaide Belghazi.

Le projet sera proposé aux actionnaires lors d’une assemblée générale extraordinaire, dont la date n’a pas encore été communiquée. « Cette opération permettra de fluidifier le marché, d’éclaircir la situation et de rassurer les investisseurs étrangers », conclut Mohamed Lemridi.

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