Promesses académiques

De la mise en place de la réforme LMD – licence, master, doctorat – à la création de filières, l’enseignement supérieur se met à la page.

L’université de Tunis-Carthage (UTC) compte cinq unités de formation et de recherche. © Nicolas Fauqué / www.imagesdetunisie.com

L’université de Tunis-Carthage (UTC) compte cinq unités de formation et de recherche. © Nicolas Fauqué / www.imagesdetunisie.com

Publié le 9 avril 2010 Lecture : 1 minute.

Tunisie : Une nouvelle jeunesse
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Tunisie : Une nouvelle jeunesse

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Au vu de l’inadéquation entre les formations et le marché de l’emploi, l’État a entrepris, en 2008, la mise en place du système licence, master, doctorat (LMD), qui privilégie des qualifications professionnelles. Les 13 universités publiques, regroupant 193 établissements d’enseignement supérieur, ont revu les cursus, certaines associant les entreprises à l’élaboration des programmes de licences appliquées. Un budget plus important alloué à la recherche (de 1 % à 1,25 % du budget de l’État) ainsi qu’un partenariat avec les pôles technologiques doivent également permettre d’augmenter les performances des formations scientifiques. Quant aux filières artistiques, boudées il y a quelques années, elles offrent actuellement de nombreux débouchés.

Dans le classement 2010 des universités tunisiennes de l’International Colleges and Universities (4ICU, spécialisé dans l’évaluation des performances des établissements d’enseignement supérieur accrédités de 200 pays), celle de La Manouba passe de la première à la cinquième place, derrière celle de Sousse, suivie par El-Manar (Tunis), l’université de Tunis et celle de Sfax.

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En attendant l’effet de la réforme dans le public, les 32 établissements privés d’enseignement supérieur augmentent leur capacité d’accueil et affinent leur offre de formations. Ils proposent des cursus pointus en télécommunications, ingénierie, gestion, ressources humaines, informatique, architecture… Ces formations cotées restent cependant coûteuses, puisqu’il faut compter un minimum de 4 500 dinars (2 360 euros) par an de frais d’inscription. La plupart de ces établissements ont des partenariats avec des écoles et universités étrangères, en particulier le dernier arrivé : l’Institut Tunis-Dauphine (ITD) a pour opérateur pédagogique l’université Paris-Dauphine. L’ITD a accueilli ses premiers étudiants en octobre dernier et propose deux licences : gestion et économie appliquée, et mathématiques et informatique appliquées à l’économie et à l’entreprise, les droits d’inscription étant fixés à 6 500 DT (3 410 euros) pour le niveau licence. L’ITD devrait obtenir l’agrément pour le niveau master dès la rentrée 2010-2011.

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