Bozizé fait de la résistance

FRANCOIS-SOUDAN_2024

Publié le 21 mars 2010 Lecture : 1 minute.

La France, l’ONU, l’Union européenne et l’opposition le souhaitaient et l’ont fait savoir à l’intéressé : prévue initialement à la mi-mars, puis au 25 avril, l’élection présidentielle centrafricaine sera donc vraisemblablement repoussée. Mais à quelle date ? À Paris, où l’on juge « préoccupant » l’état d’avancement des préparatifs du scrutin, on estime que le mois de septembre, après la saison des pluies, serait convenable. Les autorités françaises ont donc fait savoir au président François Bozizé que sa légitimité ne serait pas remise en cause par ce report extraconstitutionnel et qu’il ne serait pas tenu de former un gouvernement de transition. Mais ce dernier n’est pas sur la même longueur d’onde, du moins pour l’instant : il ne veut entendre parler que d’un report de deux à trois semaines et, en toute hypothèse, refuse toute date postérieure au 10 juin, anniversaire de son investiture. Commentaire de l’un de ses proches collaborateurs : « Le président n’entrera pas dans la zone grise qui pourrait être assimilée à un vide constitutionnel. Il va de soi que les festivités du 50e anniversaire de notre indépendance, le 13 août, ne sauraient se dérouler sous la houlette d’un chef de l’État en vacance du pouvoir. Nous ne nous laisserons pas dicter la date de l’élection par l’extérieur. »

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