Petit Blanc en déroute
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Alex, « petit Blanc » bloqué dans un village de l’Ouest africain en plein désert, croit qu’il peut tout acheter. La totalité des canettes de bière disponibles sur place. Mais aussi des hommes qui l’aideront, jusqu’à l’épuisement total et jusqu’à l’absurde, à redémarrer sa voiture en la poussant jour après jour sur une pente raide. Sans résultat. Et les faveurs d’une jeune femme, Martina, qu’il obtiendra finalement moins par son argent que par la force. En profitant de surcroît des illusions de celle-ci qui, encouragée par le chef de sa communauté, espère rejoindre grâce à lui l’Europe pour pouvoir aider les siens.
Ce premier film de fiction d’un documentariste très attaché au continent, Frédéric Chignac, fort bien joué par Stéphane Guillon (Alex), qui sait faire oublier son emploi habituel d’humoriste provocateur, et Aïssa Maïga, superbe et troublante en Martina, se veut évidemment une évocation des rapports Nord-Sud si déséquilibrés. Un message par trop convenu ? Le risque est évité pour l’essentiel grâce à un scénario à rebondissements qui, en évitant en permanence le « politiquement correct », met le spectateur très mal à l’aise sans pour autant le lasser.
Le Temps de la kermesse est terminé, de Frédéric Chingac (sortie à Paris le 17 mars).
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