Un parcours politique inachevé
Après sa défaite à la présidentielle de 2002 face à Amadou Toumani Touré (ATT), Soumaïla Cissé quitte l’Alliance pour la démocratie au Mali (Adema, le parti majoritaire), qu’il représentait, pour créer son propre mouvement, en juin 2003 : l’Union pour la république et la démocratie (URD). Avec lui, il emmène un bon nombre des cadres de son ancien parti. Mais nommé à la présidence de la Commission de l’UEMOA en 2004, il confie les rênes de l’URD à l’un de ses proches, Younoussi Touré, ancien Premier ministre d’Alpha Oumar Konaré. En 2007, ce statut de fonctionnaire international l’empêche de se représenter face à ATT. Mais, selon les observateurs, c’est surtout parce qu’il savait ATT imbattable après son premier mandat. L’homme a préféré attendre 2012, quand l’actuel président ne pourra plus prétendre à sa propre succession, pour se lancer dans une compétition plus ouverte. Aujourd’hui, avec 25 députés, son parti représente la deuxième force politique du Mali derrière l’Adema, qui en compte 51.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Le livre « Algérie juive » soulève une tempête dans le pays
- Maroc-Algérie : que contiennent les archives sur la frontière promises par Macron ?
- L’Algérie doit-elle avoir peur de Marco Rubio, le nouveau secrétaire d’État améric...
- En Algérie, le ministre Ali Aoun affaibli après l’arrestation de son fils pour cor...
- Au Bénin, arrestation de l’ancien directeur de la police