Un parcours politique inachevé

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© Vincent Fournier pour JA

Publié le 23 mars 2010 Lecture : 1 minute.

Après sa défaite à la présidentielle de 2002 face à Amadou Toumani Touré (ATT), Soumaïla Cissé quitte l’Alliance pour la démocratie au Mali (Adema, le parti majoritaire), qu’il représentait, pour créer son propre mouvement, en juin 2003 : l’Union pour la république et la démocratie (URD). Avec lui, il emmène un bon nombre des cadres de son ancien parti. Mais nommé à la présidence de la Commission de l’UEMOA en 2004, il confie les rênes de l’URD à l’un de ses proches, Younoussi Touré, ancien Premier ministre d’Alpha Oumar Konaré. En 2007, ce statut de fonctionnaire international l’empêche de se représenter face à ATT. Mais, selon les observateurs, c’est surtout parce qu’il savait ATT imbattable après son premier mandat. L’homme a préféré attendre 2012, quand l’actuel président ne pourra plus prétendre à sa propre succession, pour se lancer dans une compétition plus ouverte. Aujourd’hui, avec 25 députés, son parti représente la deuxième force politique du Mali derrière l’Adema, qui en compte 51.

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