Un gouvernement plus féminin
Idriss Déby Itno et son nouveau Premier ministre, Emmanuel Nadingar, nommé le 5 mars, auraient-ils été sensibles aux revendications lors de la Journée internationale de la femme ? En tout cas, le gouvernement nommé le 10 mars compte 9 femmes sur ses 40 membres (contre 3 précédemment). Mais s’il y a féminisation, il n’y a pas pour autant grand bouleversement. La Défense nationale, les Affaires étrangères, l’Intérieur, les Infrastructures et les Finances restent entre les mêmes mains. Le partenariat avec l’opposition modérée est confirmé, puisque des figures comme Abdelkader Kamougué demeurent aux affaires.
Les départs les plus notables sont ceux d’Abderamane Koko, Oumar Boukar Gana et Limane Mahamat, (Éducation nationale, Budget et Secrétariat général du gouvernement), tous mis en cause dans une affaire de corruption liée à la fourniture de manuels scolaires. En février, Ali Souleyman Dabye avait été limogé de l’Environnement pour avoir permis un abattage d’arbres près de N’Djamena. Ces affaires avaient paralysé le gouvernement du Premier ministre sortant, Saleh Abbas, qui n’avait tenu aucun Conseil des ministres ces dernières semaines. Nadingar a pour mission de gouverner dans la perspective des législatives de novembre.
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