Les djihadistes de Tilwa venaient du Mali
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Lors des funérailles, le 10 mars à Niamey, des cinq militaires tués lors de l’attaque – revendiquée depuis par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) – du poste de Tilwa, deux jours auparavant, des officiers nigériens ont demandé avec insistance aux membres de la junte de renforcer les garnisons à la frontière malienne. Les services de sécurité sont en effet convaincus que les djihadistes venaient de l’autre côté de la frontière. Après son forfait nigérien, le petit convoi d’une demi-douzaine de pick-up Toyota a aussitôt regagné le Nord-Mali et fait halte à Ifokaretene, à 55 km au sud-ouest de la ville de Ménaka, où le Français Pierre Camatte fut enlevé en novembre 2009. Dans la cour de l’école de cette localité, le drapeau malien a été brièvement remplacé par l’étendard salafiste : un morceau de tissu blanc barré de l’inscription « Allahou Akbar » [« Allah est grand »]. Le convoi a ensuite mis le cap sur Tin Fadimata, à 35 km de là, avant de s’évanouir dans le désert.
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