Des ripoux partout !
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Au Guatemala comme ailleurs, la question se pose : à qui se fier ? Baltazar Gómez, le chef de la police de ce pays, a été arrêté le 1er mars en compagnie de la responsable de la lutte antidrogue et d’un autre policier de haut rang. Cinq de leurs collègues l’avaient été en janvier, tandis que cinq autres trouvaient la mort lors d’une fusillade avec des narcotrafiquants. Menée en étroite collaboration avec la Commission internationale contre l’impunité au Guatemala, qui dépend de l’ONU, l’enquête a permis d’établir que tout ce joli monde avait dérobé 700 kg de cocaïne à un cartel spécialisé – qui en avait conçu quelque amertume – et, décidément insatiable, s’était mis en tête de mettre la main sur 350 kg supplémentaires.
Lors de son arrivée au pouvoir, en 2008, le président Álvaro Colom avait promis de s’attaquer de front à la corruption dans la haute administration. Certains avaient ricané, mais avaient-ils raison ? En moins de deux ans, quatre directeurs de la police nationale ont déjà été limogés.
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