Pas de visite avant les listes
Après les vraies fausses annonces, non suivies d’effets, de visites à Abidjan du secrétaire général de l’Élysée, Claude Guéant, et du ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, Paris a recadré – et clarifié – sa position.
![Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner, en mars 2009. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2010/03/15/015032010122717000000Kouchner.jpg)
Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner, en mars 2009. © AFP
Aucun responsable gouvernemental français de haut rang ne se rendra à titre officiel en Côte d’Ivoire avant la publication de la liste électorale définitive, laquelle devrait précéder de peu l’annonce de la date de l’élection présidentielle. Cette raison qui avait déjà été mise en avant à l’occasion d’un changement de dernière minute début janvier. La visite de Bernard Kouchner à Abidjan prévue pour sa tournée africaine avait été annulée au dernier moment. La présence du chef de l’État (et candidat à sa succession) Laurent Gbagbo au sommet Afrique-France de Nice (31 mai et 1er juin) est-elle également soumise à ce préalable ? « La question est à l’étude », dit-on à Paris, où l’on espère bien que ce casse-tête n’aura pas lieu d’être.
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