Nouveau réseau démantelé
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Qui sont les six islamistes radicaux, dont l’arrestation, au motif qu’ils s’apprêtaient à « commettre des actes terroristes à l’intérieur du territoire », a été annoncée le 2 mars par un communiqué laconique de la Sûreté nationale marocaine ? De source sécuritaire à Rabat, on précise que ces individus appartenaient à une cellule répartie entre trois villes du nord du royaume (Taza, Kenitra et Larache), sous la houlette d’un ancien soldat des Forces armées royales. Ce dernier n’était pas un inconnu des services de police, puisqu’il avait déjà été condamné en 1996 à cinq ans de prison pour avoir mis le feu à une zaouïa (mausolée abritant les restes d’un saint) qu’il jugeait « impie ». Tous appartiennent à la nébuleuse du salafisme takfir, né d’une scission, il y a trente-cinq ans, au sein des Frères musulmans égyptiens et qui prône le retour par la violence à la société islamique originelle. Déjà impliquée dans les attentats de Casablanca et de Madrid, cette mouvance a pour « guide » au Maroc l’instituteur Mohamed Fizazi, condamné en 2004 à trente ans de prison.
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