Vers un procès Tandja ?
L’ancien président nigérien doit-il être jugé ? Les opinions divergent au sein de la junte militaire, au point de déclencher quelques frictions.
À Niamey, une majorité des membres de la junte au pouvoir est favorable à un procès de Mamadou Tandja, qui est toujours détenu à la Villa verte. Dans un premier temps, le 20 février à Bamako, lors d’un sommet régional, le colonel Djibrilla Hima Hamidou, alias Pelé, a annoncé que le président déchu ne serait pas jugé. « Nous n’allons pas arriver à cette extrémité », a-t-il précisé. Mais dès son retour à Niamey, l’officier a été « recadré » par le numéro un de la junte, le commandant Salou Djibo, qui lui a demandé de ne plus s’engager sur l’avenir de Tandja. Le 28 février, dans son adresse à la nation, Salou Djibo a dénoncé « le crime de haute trahison » commis l’an dernier par les « anciennes autorités », qui ont refusé « de se soumettre aux arrêts de la Cour constitutionnelle ». Mauvais signe pour Tandja…
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- À Casablanca, la Joutia de Derb Ghallef en voie de réhabilitation
- Mali, Burkina, RDC, Afrique du Sud… Haro sur le néocolonialisme minier !
- Gabon : 10 choses à savoir sur la première dame, Zita Oligui Nguema
- Sénégal : à quoi doit servir la nouvelle banque de la diaspora ?
- En RDC, la nouvelle vie à la ferme de Fortunat Biselele