Vers un procès Tandja ?
L’ancien président nigérien doit-il être jugé ? Les opinions divergent au sein de la junte militaire, au point de déclencher quelques frictions.
![Mamadou Tandja en juillet 2009. © SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2010/03/15/015032010120232000000tandja.jpg)
Mamadou Tandja en juillet 2009. © SIPA
À Niamey, une majorité des membres de la junte au pouvoir est favorable à un procès de Mamadou Tandja, qui est toujours détenu à la Villa verte. Dans un premier temps, le 20 février à Bamako, lors d’un sommet régional, le colonel Djibrilla Hima Hamidou, alias Pelé, a annoncé que le président déchu ne serait pas jugé. « Nous n’allons pas arriver à cette extrémité », a-t-il précisé. Mais dès son retour à Niamey, l’officier a été « recadré » par le numéro un de la junte, le commandant Salou Djibo, qui lui a demandé de ne plus s’engager sur l’avenir de Tandja. Le 28 février, dans son adresse à la nation, Salou Djibo a dénoncé « le crime de haute trahison » commis l’an dernier par les « anciennes autorités », qui ont refusé « de se soumettre aux arrêts de la Cour constitutionnelle ». Mauvais signe pour Tandja…
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