BAD : après Kaberuka, Kaberuka
Soutenu par la plupart des 76 actionnaires de la Banque africaine de développement, Donald Kaberuka est assuré d’être reconduit à la tête de l’institution, faute d’autre candidats.
![Le président de la Banque africaine de développement, Donal Kaberuka © Vincent Fournier/JA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2010/03/07/005032010101431000000donald-kaberuka.jpg)
Le président de la Banque africaine de développement, Donal Kaberuka © Vincent Fournier/JA
Le registre des candidatures à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD) a été clos le 1er février. Le comité des gouverneurs n’a reçu que le dossier de Donald Kaberuka, le président sortant. Soutenue par le chef de l’État rwandais, Paul Kagamé, cette candidature est parrainée par la plupart des 76 autres actionnaires de la Banque. Seul Mouammar Kadhafi a vainement tenté d’obtenir l’aval de l’Union africaine – hors donc des procédures légales – pour son poulain, Ahmed Jahani, dont le dossier n’est jamais parvenu au siège de la Banque. À 58 ans, l’ancien ministre rwandais des Finances est donc assuré de remporter l’élection du 27 mai et d’entamer un second – et dernier – mandat de cinq ans le 1er septembre prochain.
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