Mohamed Saïd ne désarme pas
Le candidat du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), arrivé dernier à la présidentielle de 2009, cherche toujours à obtenir l’agrément de ministère de l’Intérieur.
Son (vrai) nom ne dit pas grand-chose aux Algériens. Mohand Oussaïd Belaïd, 63 ans, est (à peine) plus connu sous son patronyme de candidat à la dernière présidentielle, Mohamed Saïd. Dernier de la classe lors du scrutin du 9 avril 2009, avec 0,92 % des voix, l’homme qui a créé le Parti de la liberté et de la justice (PLJ) au début de 2009 ne désespère toujours pas de s’installer durablement dans le paysage politique algérien. Cet ex-proche collaborateur d’Ahmed Taleb Ibrahimi, personnalité historique du système et ancien ministre des Affaires étrangères, attend cependant toujours l’agrément du ministère de l’Intérieur. Comme son mentor, dont le parti, Wafa, soupçonné d’intégrer des partisans du Front islamique du salut (FIS, dissous), n’a jamais été autorisé. Mêmes causes, mêmes effets ? Saïd, dont le discours est un cocktail de nationalisme et d’islamisme, vient en tout cas de lancer le site web de sa formation politique (www.plj-dz.com).
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