Mohamed Saïd ne désarme pas

Le candidat du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), arrivé dernier à la présidentielle de 2009, cherche toujours à obtenir l’agrément de ministère de l’Intérieur.

Mohand Oussaïd Belaïd, alias Mohamed Saïd, candidat à la présidentielle d’avril 2009 © AP/SIPA

Mohand Oussaïd Belaïd, alias Mohamed Saïd, candidat à la présidentielle d’avril 2009 © AP/SIPA

MARWANE-BEN-YAHMED_2024

Publié le 4 mars 2010 Lecture : 1 minute.

Son (vrai) nom ne dit pas grand-chose aux Algériens. Mohand Oussaïd Belaïd, 63 ans, est peine) plus connu sous son patronyme de candidat à la dernière présidentielle, Mohamed Saïd. Dernier de la classe lors du scrutin du 9 avril 2009, avec 0,92 % des voix, l’homme qui a créé le Parti de la liberté et de la justice (PLJ) au début de 2009 ne désespère toujours pas de s’installer durablement dans le paysage politique algérien. Cet ex-proche collaborateur d’Ahmed Taleb Ibrahimi, personnalité historique du système et ancien ministre des Affaires étrangères, attend cependant toujours l’agrément du ministère de l’Intérieur. Comme son mentor, dont le parti, Wafa, soupçonné d’intégrer des partisans du Front islamique du salut (FIS, dissous), n’a jamais été autorisé. Mêmes causes, mêmes effets ? Saïd, dont le discours est un cocktail de nationalisme et d’islamisme, vient en tout cas de lancer le site web de sa formation politique (www.plj-dz.com).

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires