Le rail sous influence française ?
![Image virtuelle du projet casablancais © Casa Tramway](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2010/02/22/022022010165027000000rail.jpg)
Image virtuelle du projet casablancais © Casa Tramway
Un protocole pour un prêt de 225 millions d’euros a été signé le 15 février entre la France et le Maroc afin de financer le matériel roulant du tramway de Casablanca, à l’occasion de la visite dans le pays d’Anne-Marie Idrac, secrétaire d’État française au Commerce extérieur.
Après 625 millions d’euros accordés en 2007 pour la réalisation de la première ligne TGV africaine entre Casablanca et Tanger, et 150 millions pour le tramway de Rabat, ce nouvel accord porte à 1 milliard d’euros le total des prêts accordés par la France au Maroc pour la réalisation de projets ferroviaires depuis deux ans. Mais ces crédits ne sont pas dénués d’arrière-pensées : ce sont surtout des entreprises françaises qui ont été sélectionnées. Alstom a obtenu un contrat pour 22 rames doubles de tramway à Rabat (90 millions d’euros) et pour 74 rames simples à Casablanca (120 millions), sans compter les rames TGV ou la vente de 20 locomotives à l’Office national des chemins de fer.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- En RDC, Nangaa et ses alliés du M23 traduits en justice pour crimes de guerre
- Paul Biya aux JO de Paris : coulisses d’une arrivée ultra-sécurisée
- Affaire Fly ZeJet au Cameroun : le fils du général Semengue se bat pour garder sa compagnie
- L’opposition à la normalisation avec Israël secoue les campus marocains
- En Côte d’Ivoire, à Sakassou, plongée au cœur d’un royaume baoulé divisé