Une université comme vitrine

Publié le 4 mars 2010 Lecture : 1 minute.

Seychelles, la métamorphose
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Seychelles, la métamorphose

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La crise a failli retarder son avènement, mais l’université des Seychelles a bien ouvert ses portes, en septembre 2009. Les moyens sont pour l’instant ­modestes : un bâtiment réaménagé en guise de campus et une grosse cinquantaine d’étudiants inscrits en informatique ou en business, les seuls cursus proposés. En tout cas, les ambitions sont grandes, à l’image de la réussite scolaire de la plupart des Seychellois, en grande partie due à la gratuité de la scolarisation. « En septembre 2010, nous ouvrirons d’autres cursus : droit, économie, environnement et géographie, histoire, finances… », annonce le président de l’université, Rolph Payet.

Fondée pour répondre à une problématique financière (le pays finance toutes les études de ses ressortissants, et un étudiant formé sur place coûte cinq fois moins cher que s’il est envoyé à l’étranger), l’université a vocation à devenir un pôle d’excellence. « Nous voulons en faire un centre de recherche dans les domaines sur lesquels nous voulons mettre l’accent : tourisme, environnement, changements climatiques, sans oublier le créole », explique Rolph Payet. À terme, l’objectif est de faire venir des étudiants des universités du monde entier, dont celles de Londres, Paris, la Réunion, avec lesquelles l’université des Seychelles a des accords.

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