Pétrole ivoirien : des eaux moins troubles
« Le brouillard se disperse peu à peu, mais on n’y voit pas encore parfaitement clair. » Telle est l’image utilisée par un bailleur de fonds pour expliquer les progrès réalisés par les autorités dans la divulgation d’informations relatives aux flux physiques et financiers du secteur de l’énergie. Engagé dans l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (EITI), le gouvernement ivoirien a dévoilé, début janvier, en Conseil des ministres, le chiffre de la production de brut, essentiellement offshore, en 2009, qui s’élève à 18,5 millions de barils (+ 12 %) et qui a rapporté 1 139 milliards de F CFA, dont 146 milliards iront à l’État, le reste étant réparti entre les opérateurs privés et la société nationale, la Petroci. Les bailleurs de fonds insistent maintenant pour que les sociétés pétrolières publient leurs chiffres de production, afin de pouvoir les comparer avec les données des autorités. Mais ces dernières semblent faire la sourde oreille.
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