Banquiers francophones plus mobiles

ProfilAuteur_FredMaury

Publié le 22 février 2010 Lecture : 1 minute.

Ce que la Banque centrale du Nigeria impose aujourd’hui, la pratique des affaires semble déjà l’avoir produit en Afrique francophone. Où l’on compte peu de grands patrons de banque à assurer la direction effective de leur établissement depuis dix ans ou plus, comme le confirme le classement des 200 banques africaines établi chaque année par Jeune ­Afrique. Parmi ceux-ci, les plus anciens sont Henri-Claude Oyima, aux manettes du groupe gabonais BGFIBank depuis le milieu des années 1980. De même, Paul Derreumaux, fondateur et actionnaire de Bank of Africa, comptera bientôt trente années de service. Abdoulaye Daffé veille également à la destinée de la Banque de développement du Mali depuis plus d’une décennie. Au Maghreb, les exemples sont encore plus rares : citons, par exemple, le cas de Slaheddine Bouguerra, patron de l’UBCI en Tunisie. Certes, à regarder le classement des « 200 » d’il y a dix ans, de nombreux noms restent familiers. Mais bon nombre de ces dirigeants ont entre-temps changé d’établissement. Certaines apparences sont ainsi trompeuses : Arnold Ekpe, qui dirigeait déjà Ecobank en 2000, a ensuite été nommé à la tête d’UBA en 2001… avant de revenir en 2005 à la direction du groupe panafricain basé au Togo.

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