Mohamed Raouraoua, le treizième homme
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S’il est un homme de l’ombre que le public algérien doit remercier, c’est bien Mohamed Raouraoua, président de la Fédération algérienne de football (FAF). Ancien cadre au ministère de l’Information, il a dirigé la télévision nationale, ainsi que la régie publicitaire d’Etat Anep, avant de revenir à ses premières amours : le football. Dirigeant à l’entregent reconnu, ce sexagénaire est appelé à la rescousse en février 2009 pour présider aux destinées du football national.
Homme d’influence et de réseaux, Raouraoua hérite d’une mission délicate : redorer le blason de l’Algérie en la qualifiant pour le Mondial et la CAN. Et s’en donne les moyens : carte blanche à l’entraîneur Rabah Saadane, recours massif aux sponsors, management à l’occidentale. Celui que l’on surnomme « El Hadj » savoure aujourd’hui son succès. Ses compatriotes l’ont réellement découvert le jour où il refusa de serrer la main de Samir Zaher, président de la Fédération égyptienne de football, qu’il accuse d’être derrière le caillassage du bus des Verts au Caire, le 12 novembre 2009. Depuis, les Algériens admirent et louent son nif (mélange de fierté et de bravoure).
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