Du gaz algérien pour la Corse

Les Corses ont obtenu satisfaction : ils seront reliés au gazoduc algéro-italien (Galsi).

Publié le 9 février 2010 Lecture : 1 minute.

« Non au fioul ! » C’est avec ce slogan que les Corses ont accueilli, le 2 février, le président Nicolas Sarkozy. Ils revendiquent en effet depuis longtemps le raccordement de leur île au gazoduc algéro-italien (Galsi) afin d’alimenter les deux futures centrales électriques de Lucciana (au sud de Bastia) et d’Ajaccio. Mais ils n’étaient à ce jour pas écoutés par les décideurs parisiens, qui préféraient le fioul – moins cher – au gaz naturel. Très mobilisés et unis, les Corses ont fini par obtenir satisfaction. Le oui de l’Élysée a permis à Sarkozy de surfer sur la vague euro-méditerranéenne en réclamant l’aide de l’Union européenne pour financer le tronçon Sardaigne-Corse (estimé à 450 millions d’euros). Long de 1 500 km, le Galsi reliera le gisement de Hassi R’mel (en Algérie) à Pescaia. Estimés à 3,5 milliards d’euros, les travaux devraient débuter dans le courant de 2010, pour une mise en service en 2014-2015. 

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