Une mutinerie étouffée
16 militaires qui préparaient une mutinerie ont été arrêtés à Bujumbura. Certains y voient une menace sur l’opposition.
L’arrestation à Bujumbura, fin janvier, de 16 militaires suscite des inquiétudes au Burundi. Il leur est reproché d’avoir préparé une mutinerie pour « décapiter leur hiérarchie ». À trois mois de la présidentielle, certains y voient une menace sur l’opposition.
Joint par Jeune Afrique, le général Diomède Ndegeya, chef d’état-major général adjoint de l’armée, affirme que « c’est une affaire strictement militaire ». Selon lui, le groupe mis aux arrêts était impatient de voir aboutir rapidement la réforme des statuts de l’armée. Le Conseil des ministres a abordé le sujet le 19 décembre et doit revenir dessus le 10 février.
Les revendications des militaires portent sur l’amélioration de leurs conditions de vie, notamment les indemnités de logement. « Le gouvernement compte aligner les allocations familiales de l’armée, qui datent de l’époque coloniale, sur celles de la fonction publique », indique le général Ndegeya.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Le livre « Algérie juive » soulève une tempête dans le pays
- L’Algérie doit-elle avoir peur de Marco Rubio, le nouveau secrétaire d’État améric...
- Au Bénin, arrestation de l’ancien directeur de la police
- Maroc-Algérie : que contiennent les archives sur la frontière promises par Macron ?
- En Algérie, le ministre Ali Aoun affaibli après l’arrestation de son fils pour cor...