Une mutinerie étouffée

16 militaires qui préparaient une mutinerie ont été arrêtés à Bujumbura. Certains y voient une menace sur l’opposition.

Le président burundais Pierre Nkurunziza le 28 mai 2009 à Entebbe, en Ouganda © AFP

Le président burundais Pierre Nkurunziza le 28 mai 2009 à Entebbe, en Ouganda © AFP

ProfilAuteur_TshitengeLubabu

Publié le 12 février 2010 Lecture : 1 minute.

L’arrestation à Bujumbura, fin janvier, de 16 militaires suscite des inquiétudes au Burundi. Il leur est reproché d’avoir préparé une mutinerie pour « décapiter leur hiérarchie ». À trois mois de la présidentielle, certains y voient une menace sur l’opposition.

Joint par Jeune ­Afrique, le général Diomède Ndegeya, chef d’état-major général adjoint de l’armée, affirme que « c’est une affaire strictement militaire ». Selon lui, le groupe mis aux arrêts était impatient de voir aboutir rapidement la réforme des statuts de l’armée. Le Conseil des ministres a abordé le sujet le 19 décembre et doit revenir dessus le 10 février.

la suite après cette publicité

Les revendications des militaires ­portent sur l’amélioration de leurs conditions de vie, notamment les indemnités de logement. « Le gouvernement compte aligner les allocations familiales de l’armée, qui datent de l’époque coloniale, sur celles de la fonction publique », indique le général Ndegeya. 

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

La rédaction vous recommande

Contenus partenaires