Aziz pris au mot par RSF
Reporters sans frontières (RSF) a, le 4 février, écrit à Mohamed Ould Abdelaziz pour lui faire part de son incompréhension (la lettre n’a pas été rendue publique).
En octobre, son secrétaire général, Jean-François Julliard, était sorti rassuré d’un entretien avec le président mauritanien, à Paris, ce dernier l’ayant assuré que la liberté de la presse serait respectée.
Le 4 février, Hanevy Ould Dehah, le directeur du site d’information Taqadoumy, a pourtant été condamné à deux ans d’emprisonnement pour incitation à la rébellion, outrage et atteinte aux bonnes mœurs. Le 24 décembre 2009, il avait achevé de purger une précédente peine de six mois de réclusion, sans pour autant être libéré.
Une « procédure incompréhensible », selon RSF, qui, sans remettre en question l’indépendance de la justice mauritanienne, s’interroge sur les contradictions entre le message positif d’Aziz et la réalité.
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