Zoellick pose ses conditions
« Si les politiques organisent de bonnes élections, nous allons investir massivement dans la reconstruction de la Côte d’Ivoire », a confié Robert Zoellick à ses troupes, le 30 janvier, avant de reprendre l’avion pour Washington à l’issue d’une visite de trois jours. Le président de la Banque mondiale a rencontré le chef de l’État, le Premier ministre, des représentants de l’opposition, des opérateurs économiques et des membres de la société civile. Lors de son entretien en tête à tête avec Laurent Gbagbo, il a plaidé pour une meilleure gouvernance, pour la réforme de la filière café-cacao et du secteur de l’énergie, pour une plus grande transparence des activités minières et pétrolières, et pour le développement agricole.
Depuis dix-huit mois, la Banque mondiale a fait don de 900 millions de dollars à la Côte d’Ivoire. Deux missions conjointes avec le FMI sont prévues, en mars et en septembre, afin d’évaluer les programmes de coopération financière et de faire le point sur l’Initiative dite PPTE (« pays pauvres très endettés »). La Côte d’Ivoire pourrait atteindre le point d’achèvement de ladite Initiative en mars 2011, ce qui se traduirait par une importante annulation de sa dette. Mais, auparavant, la communauté internationale exige la tenue d’un scrutin libre et transparent.
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