Etats-Unis : président à la relance
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Barack Obama s’est réveillé à l’occasion de son discours sur l’état de l’Union, le 27 janvier. La baisse de sa popularité (désormais inférieure à 50 %) et la défaite de sa candidate au siège sénatorial de Ted Kennedy dans le Massachusetts lui ont fait privilégier les problèmes domestiques plutôt que la haute stratégie internationale.
Pour combattre le chômage (10 % de la population active), le président américain a demandé « une nouvelle loi pour l’emploi », qui sera accompagnée d’une enveloppe de 30 milliards de dollars prise sur les sommes remboursées par les grandes banques en difficulté. Cet argent sera affecté aux banques de proximité, pour leur permettre d’aider les petites et moyennes entreprises. Il a « détesté » être contraint de sauver Wall Street, responsable de la récession, mais a estimé que ce sauvetage, « aussi populaire qu’une visite chez le dentiste », était indispensable pour éviter une aggravation de la crise.
À partir de l’an prochain, 15 % des dépenses fédérales seront gelées afin d’économiser 250 milliards de dollars d’ici à 2020 et d’endiguer la montée du déficit budgétaire (1 350 milliards en 2010) et de l’endettement (+ 1 000 milliards de dollars depuis un an). En signe de solidarité avec ses concitoyens en difficulté, Barack Obama a bloqué les salaires de ses collaborateurs supérieurs à 100 000 dollars par an.
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