Intégration régionale : passeport biométrique, Air Cemac, fusion des Bourses…

Publié le 1 février 2010 Lecture : 2 minutes.

Grand ménage à la Cemac
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Grand ménage à la Cemac

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Trois grands dossiers, si souvent reportés, ont connu une avancée salutaire à l’occasion du sommet de Bangui. Dès le premier trimestre de cette année, le passeport biométrique sera en effet une réalité. Les dernières réticences nationales ont été levées et son application sera étendue progressivement à tous les pays de la zone d’ici au 1er avril 2010, selon les exigences de l’OACI-Interpol.

Décollage dans cinq mois

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Autre progrès notable : le chantier d’Air Cemac. La compagnie régionale devrait enfin prendre son envol, avant l’été. À Bangui, les chefs d’État ont tranché pour fixer le siège de la compagnie à Brazzaville, qui était à la lutte avec N’Djamena. L’actionnaire et partenaire technique South African Airways (40 % du capital d’Air Cemac) s’est engagé à fournir des appareils pour permettre à la compagnie de décoller d’ici à quatre ou cinq mois. La compagnie sud-africaine milite par ailleurs pour que le hub d’Air Cemac soit implanté à Douala.

Dernière grande décision, le rapprochement de la Bourse de Libreville et de celle de Douala, au point mort depuis tant d’années. « Il appartient à la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf) d’harmoniser les procédures », a précisé le communiqué final des chefs d’État. « D’ici à la fin de décembre, nous pourrons avoir réalisé la fusion », assure Alexandre Gandou, le président de la Cosumaf, qui travaille sur ce dossier depuis trois ans. Le scénario prévisible mettra en place une structure unique qui coiffera les deux Bourses, celle de Douala, dédiée au marché des actions, et celle de Libreville, dédiée au marché obligataire. La BAD a déjà débloqué 1 milliard de F CFA pour financer le rapprochement. Une centaine d’entreprises publiques dans les secteurs pétroliers, des mines et de la transformation du bois susceptibles d’ouvrir leur capital ont été identifiées. Les filiales des multinationales ainsi que les banques et les compagnies d’assurances seront également sollicitées. « Notre objectif est de créer un indice boursier dès que nous aurons une vingtaine d’entreprises cotées », explique Alexandre Gandou. Rendez-vous en janvier 2011. Pour voir si toutes ces promesses auront enfin été tenues.

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