Les concurrents à l’affût ?
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Sous l’influence du précédent gouverneur, Charles Soludo, les acteurs étrangers restent largement absents du paysage bancaire nigérian. Seuls le britannique Standard Chartered, le sud-africain Standard Bank, l’américain Citigroup ou le togolais Ecobank sont solidement implantés dans le pays via des banques de détail. Mais d’autres, comme les français BNP Paribas et l’ex-Crédit Lyonnais, ont quitté la scène. Les déclarations claires du nouveau gouverneur, Lamido Sanusi, en faveur de la recapitalisation des banques nigérianes et la possibilité de le faire via l’entrée de partenaires étrangers pourraient ouvrir une nouvelle ère. D’autant que l’effondrement des cours des banques, dans un marché où la capitalisation s’est effondrée de 80 % en un an, a très nettement abaissé les coûts d’acquisition sur le marché bancaire nigérian. D’acquéreurs, les établissements de Lagos semblent ainsi s’être transformés en proies potentielles.
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