Compte à rebours pour la Ligue des droits de l’homme
Après le remaniement ministériel du 14 janvier et l’arrivée au ministère de la Justice et des Droits de l’homme, qui supervise ce dossier, de l’ancien universitaire Lazhar Bououni, les discussions engagées pour tenter de résoudre la crise entre le pouvoir et la direction de la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH), dont les activités sont gelées par décision de justice depuis cinq ans, devraient reprendre. Trois personnalités, Ismaïl Boulehya, Abdelwahab el-Béhi et Moncer Rouissi, ont, le mois dernier, joué les intermédiaires pour tenter d’aplanir les différends et permettre à la LTDH de tenir son congrès et d’élire une nouvelle direction.
L’Union européenne devrait examiner à la fin du premier trimestre la candidature de la Tunisie au statut dit « de bon voisinage ». Or la question de l’indépendance de la LTDH reste l’un des points de désaccord entre les deux parties. La crise sera-t-elle résolue d’ici là ? Rien n’est moins sûr, le pouvoir continuant d’exiger de disposer d’un droit de blocage des décisions du bureau.
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