Télécoms : l’année de la remise en question ?

Publié le 18 janvier 2010 Lecture : 1 minute.

Perspectives 2010 : l’Afrique se pose des questions
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Perspectives 2010 : l’Afrique se pose des questions

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L’année 2010 verra-t-elle enfin se concrétiser le mouvement de consolidation promis l’an dernier ? En 2009, aucune des tractations engagées entre les poids lourds des télécoms n’a abouti. Si « le marché reste attractif », selon Guy Zibi, fondateur du cabinet Africa Next Investment Research, les opérateurs sont plus timorés, rendus prudents par une concurrence accrue et une rentabilité plus ardue que par le passé. Pour poursuivre leur croissance, ils devront être plus offensifs sur les services à plus forte valeur ajoutée.

Les tendances amorcées en 2009 se confirmeront donc en 2010 : baisse des prix, offre croissante de services de M-banking et essor de l’Internet mobile grâce à la hausse de la bande passante internationale dopée par les nouveaux câbles sous-marins de fibre optique déroulés sur la côte est en 2009. Trois autres devraient être opérationnels en 2010 sur les côtes ouest et est. De quoi offrir aux opérateurs de téléphonie les moyens de se muer en opérateurs de télécommunications. Avec ce risque : « Le fossé entre les pays avancés et les retardataires (Cameroun, Gabon, Angola, Togo, Djibouti) ira en grandissant en 2010 », met en garde Russell Southwood, PDG de Balancing Act, cabinet d’études spécialisé dans les télécoms. Ultime inconnue : les privatisations si souvent reportées (Niger, Bénin, Cameroun…).

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