Mines : parenthèse refermée ?

Publié le 18 janvier 2010 Lecture : 1 minute.

Perspectives 2010 : l’Afrique se pose des questions
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Perspectives 2010 : l’Afrique se pose des questions

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Après l’euphorie de 2008 et le plongeon en 2009, tout porte à croire que 2010 sera l’année de la reprise pour le secteur minier en Afrique. Des cours à la hausse, une demande chinoise relancée et un appétit des investisseurs qui, finalement, ne s’est jamais démenti… « On peut être optimistes pour 2010 et 2011 », estime Patrice Christmann, chef du service ressources minérales au Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Avant d’ajouter : « Là où les conditions sont bonnes, les compagnies répondront toujours présent pour investir. » Avec une restriction de taille : la renégociation en cours des accords miniers dans 11 pays. Les revendications des États sont souvent justes, parfois hasardeuses, mais toujours sources d’inquiétude pour les opérateurs.

« la revue des accords miniers a créé de l’incertitude », complète George Forrest, PDG du groupe du même nom. C’est principalement le cas en Guinée entre l’État et Rusal, ou en RD Congo avec le contentieux entre Kinshasa et les groupes australien First Quantum et américain Freeport McMoran. « On a l’impression que cette “revisitation” visait surtout à sanctionner certains opérateurs et à en favoriser d’autres. Cela donne une idée du risque-pays », dénonce un décideur économique congolais. Tout danger n’est pas écarté. Les autorités sud-africaines font toujours peser la menace de nationaliser les mines, qui génèrent 55 % des recettes d’exportation du pays. 

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