Après les Japonais, les Chinois ?
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Au moment où le ministre des Affaires étrangères chinois, Yang Jiechi, rencontrait son homologue djiboutien, Mahmoud Ali Youssouf, le 29 décembre 2009, le contre-amiral Yin Zhou déclarait dans un entretien à la radio nationale chinoise qu’il serait souhaitable que « l’Armée de libération du peuple » dispose d’une base dans le golfe d’Aden, à l’instar des Français et des Américains. Cette déclaration est révélatrice des ambitions de certains stratèges chinois.
La Chine ne dispose pour l’instant d’aucune base militaire hors de son territoire, mais a récemment investi dans des infrastructures portuaires ou sous-marines au Pakistan, aux Maldives, au Bangladesh et en Birmanie. En installant une base permanente dans la Corne de l’Afrique, la Chine toucherait en quelque sorte les dividendes militaires de ses investissements massifs sur le continent. La justification d’un tel déploiement est toute trouvée : la lutte internationale contre la piraterie et la défense de la marine marchande chinoise. Les mêmes arguments, peu ou prou, que les Japonais, qui eux aussi prévoient de s’implanter à Djibouti.
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