Madagascar : bataille générale pour la présidentielle

Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina © Reuters

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Publié le 20 janvier 2010 Lecture : 1 minute.

Les 100 personnalités qui feront l’Afrique en 2010
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2010 sera-t-elle à Madagascar une année aussi agitée que 2009 ? C’est fort probable. Le duel entre Andry Rajoelina (à dr.) et Marc Ravalomanana (à g.), qui a abouti à la chute de ce dernier, s’est mué au cours des six derniers mois en bagarre générale dans laquelle il est difficile de voir clair. Les principales mouvances sont d’accord pour que l’élection présidentielle se tienne avant le 26 juin, date anniversaire de l’indépendance. Pour le reste, personne ne sait si Rajoelina et Ravalomanana, les deux favoris théoriques, seront autorisés à se présenter. Difficile également de décrypter les réelles intentions de l’ancien président Didier Ratsiraka, qui semble avoir retrouvé une seconde jeunesse depuis le début des négociations. Dans cette partie de poker que jouent les différents leaders, les seconds couteaux pourraient avoir leur chance. Norbert Ratsirahonana, l’expérimenté bras droit de Rajoelina ; Fetison Rakoto Andrianirina, jeune loup nommé vice-président par Ravalomanana ; Pierrot Rajaonarivelo, qui dirige l’Avant-Garde pour la rénovation de Madagascar (Arema) depuis le départ de Ratsiraka en 2001 et a entrepris une scission au sein du parti ; Monja Roindefo, l’ancien Premier ministre de Rajoelina qui s’en est aujourd’hui démarqué ; Roland Ratsiraka, principal opposant au régime de Ravalomanana : tous figurent au rang des outsiders. Enfin, dernier acteur à ne pas négliger : l’armée, qui montre des signes d’impatience depuis quelques mois… 

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