Conciliabules antiterroristes à Tizi-Ouzou
Six mois après avoir tancé les officiers supérieurs chargés de la lutte antiterroriste à Tizi-Ouzou, le général Gaïd Salah, chef d’état-major de l’armée algérienne, est revenu dans la capitale de la Kabylie, le 6 janvier.
Il s’est cette fois montré plus aimable avec ses subordonnés, le dispositif sécuritaire mis en place en juillet 2009 leur ayant permis de remporter des succès : une vingtaine de terroristes éliminés – soit près de 10 % des effectifs d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) –, un camp d’entraînement démantelé à Yakouren, plusieurs casemates détruites…
Au-delà des satisfecit, cette visite impromptue avait surtout pour objectif la mise en place d’une nouvelle stratégie : accroître la pression sur les groupes armés en renforçant la surveillance des axes routiers par où transite leur logistique. Et ainsi resserrer l’étau autour d’Abdelmalek Droukdel, l’insaisissable émir d’AQMI.
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