Retrouvailles, mode d’emploi

Paul Kagamé, Bernard Kouchner et Louise Mushikiwabo, le 7 janvier à Kigali © AFP

Paul Kagamé, Bernard Kouchner et Louise Mushikiwabo, le 7 janvier à Kigali © AFP

Publié le 12 janvier 2010 Lecture : 1 minute.

Comment reprendre une vie commune après trois ans de rupture ? Futur ambassadeur de France au Rwanda, Laurent Contini devra inventer une méthode pour y parvenir.

Les deux pays repartent en effet de zéro, ou presque. La coopération culturelle constituera l’un des axes de travail, mais la question du Centre culturel franco-rwandais reste à régler : longtemps laissés à l’abandon, les locaux ont besoin d’un sérieux rafraîchissement. Le problème est que le site pourrait être concerné par un projet d’urbanisme…

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Autres axes : le travail avec les rescapés du génocide de 1994, et, bien sûr, la coopération économique. Une visite de responsables de l’Agence française de développement est prévue dans les prochains mois.

Mais l’attente la plus forte des Rwandais concerne la justice et le sort de la quinzaine de présumés génocidaires résidant sans être inquiétés sur le territoire français.

Le 6 janvier, Bernard Kouchner et Michèle Alliot-Marie, les ministres français des Affaires étrangères et de la Justice, ont publié dans le quotidien Le Monde une tribune annonçant la création d’un pôle judiciaire consacré aux génocides et aux crimes contre l’humanité. Prêt depuis plusieurs semaines, ce texte a été rendu public, à dessein, le jour de l’arrivée de Kouchner à Kigali.

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