Energie solaire : cinq idées reçues
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
– Le solaire consomme trop d’eau
Plus les turbines des centrales solaires sont refroidies et plus elles sont productives. L’utilisation de circuits d’eau est préconisée près de la mer. Le refroidissement par air, utilisé dans les tours solaires, engendre une déperdition de 10 % à 15 % d’électricité. Cet inconvénient est compensé à l’intérieur des terres, où le soleil est 10 % à 20 % plus puissant.
– Les tempêtes de sable endommagent les paraboles
Dans le désert californien, les paraboles se replient automatiquement pendant les tempêtes de sable et évitent ainsi les dégâts.
– Les dunes mouvantes enseveliront les installations
Les zones rocheuses (80 % du désert) seront privilégiées.
– Le relief accidenté du désert est un obstacle
Les centrales solaires et leurs champs de paraboles sont adaptés aux sols plats. La tour solaire, plus compacte, est idéale pour un sol accidenté, et les paraboles de Fresnel peuvent être installées isolément.
– L’électricité sera réservée aux Européens
C’est la crainte des pays africains et d’experts allemands. Un accord est indispensable pour que l’électricité soit vendue à un prix accessible aux pays producteurs (compensation par l’émission de certificats CO2, écotaxe payée sur les énergies renouvelables par les Européens…).
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Burkina Faso : le lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni toujours porté disparu
- Fin de règne pour Adolphe Moudiki, intime de Paul Biya et patron de l’or noir camerounais
- Côte d’Ivoire : le vice-président Tiémoko Meyliet Koné, des amitiés au cœur du pouvoir
- Au Sénégal, l’affaire de la disparition mystérieuse de deux sous-officiers ressurgit
- Est de la RDC : l’Union européenne a choisi son représentant pour les Grands Lacs