Qui a peur du palmier à huile ?

Publié le 5 janvier 2010 Lecture : 1 minute.

« Massacre à la tronçonneuse… » Les ONG comme Les Amis de la Terre ne font pas dans le détail pour sensibiliser le grand public sur les dangers de la monoculture du palmier à huile, à l’origine de la déforestation en Asie du Sud-Est et de la disparition d’espèces animales comme l’orang-outan. Une préoccupation relevée par le Pnue en 2007. « Pour répondre à l’explosion de la demande d’huile de palme (40 millions de tonnes prévues en 2020, contre 22,5 millions aujourd’hui), l’Indonésie nourrit de pharaoniques projets : 20 millions d’hectares devraient être consacrés au palmier à huile en 2020. Soit 200 000 km2 – l’équivalent d’un tiers de la superficie de la France », rapporte Le Monde diplomatique. Wilmar, numéro un mondial, cristallise la plupart des attaques. En Côte d’Ivoire, 190 000 hectares sont consacrés au palmier. « Nous n’avons pas toujours été irréprochables en matière d’environnement, avoue un cadre de Sifca. En 2008, nous avons investi 5,6 milliards de F CFA pour financer notre nouvelle démarche de développement ­durable afin d’intégrer les préoccupations sociales et écologiques. » En avril, le groupe a renoncé à créer un complexe industriel de 6 000 hectares dans la région des marais de la Tanoé sous la pression d’écologistes allemands qui y voyaient une menace pour les chimpanzés.

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