Là aussi, les études comptent

Publié le 18 janvier 2010 Lecture : 1 minute.

Cameroun, les défis de la croissance
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Cameroun, les défis de la croissance

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Même dans le secteur informel, qui ne demande en général ni compétences particulières ni capital élevé, avoir fait des études est un avantage certain. C’est ce qu’a démontré Pierre Joubert Nguetse Tegoum, jeune ingénieur statisticien économiste, chargé d’études assistant au ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat). Son article intitulé « Estimating the Returns to Education in Cameroon Informal Sector » lui a permis de gagner, en août 2009, le prix international Jan-Tinbergen, qui récompense les meilleures productions de statisticiens âgés de moins de 32 ans et originaires des pays en voie de développement. Pierre Tegoum a notamment prouvé que les bénéfices induits par la possession d’un certificat d’études primaires sont de l’ordre de 20 % dans le secteur informel agricole et de 28 % pour le secteur informel non agricole. Avoir le brevet d’études augmente de 33 % le revenu de l’entrepreneur individuel dans les secteurs peu réglementés.

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