Africités : Jumelages maroco-subsahariens

Publié le 5 janvier 2010 Lecture : 1 minute.

Absent de l’Union africaine pour cause de polémique saharienne, le royaume chérifien n’en délaisse pas moins sa politique continentale. Mais celle-ci passe par des canaux personnels comme l’organisation du 5e congrès Africités, du 16 au 20 décembre, à Marrakech. Fantasia, danses orientales, cuisine traditionnelle, hôtellerie de luxe… Les 3 000 participants subsahariens ont pu constater le savoir-faire indéniable de leurs hôtes.

Les maires de villes marocaines – notamment Fatima ­Zahra Mansouri (Marrakech), Fathallah Oualalou (Rabat) et Mohamed Sajid (Casablanca) – ont défendu les vertus de l’expertise du royaume en matière de décentralisation. Et les grandes entreprises du pays (Poste Maroc, Crédit agricole du Maroc, Office national de l’électricité, Maroc Télécom, CDG, Somagec, agences de développement régionales…) ont fait leur marché au sud du Sahara. Les villes marocaines ont également signé des conventions de jumelage avec des communes subsahariennes. Dakhla s’est liée à Minna (Nigeria), Boujdour à Keta (Ghana), Guelmim à Rikoua (Tanzanie) et Marcory (Côte d’Ivoire), Taza à Nioro du Rip (Sénégal), Salé aux localités de Maroua (Cameroun), de Guande et de Grand-Yoff (Sénégal), Al-Hoceima à Yeumbeul (Sénégal) et Bamako (Mali). 

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