Un paysage audiovisuel anémique
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La radio et la télévision sont des missions de service public et relèvent donc du monopole d’État. Telle est la réponse officielle à toutes les revendications d’ouverture du champ audiovisuel. Résultat : les Algériens ironisent sur leur télé en l’appelant « l’Unique ». Quand bien même l’Entreprise nationale de télévision (ENTV) propose désormais cinq canaux : ENTV (généraliste à diffusion terrestre) ; Canal Algérie (généraliste destinée à la communauté algérienne à l’étranger) ; El-Thalitha (généraliste) ; la chaîne Tamazight, en langue berbère ; et Télé Coran (exclusivement religieuse). Hormis cette dernière, qui dispose d’une grille spécifique, toutes les autres chaînes présentent un programme similaire, mais à des horaires de diffusion différents. Pour 2010, le gouvernement d’Ahmed Ouyahia a promis un paysage audiovisuel plus garni avec l’introduction de la télévision numérique terrestre (TNT). De nouvelles chaînes thématiques (sport, infos, enfants, etc.) sont annoncées.
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